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La méthode

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Littéralement, la sophrologie est "la science de la conscience harmonieuse". La conscience est la faculté qu'à l'homme à connaître sa réalité, à la juger. Une définition simple consiste à dire que la sophrologie vise à élargir la conscience : élargir la vision de soi-même, élargir sa vision du monde. Elle permet de se (re)connecter à ce qui est important pour soi, (re)trouver sa place "dans le monde" et profiter d'une vie épanouie et alignée avec ses valeurs personnelles.

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Au travers d'exercices doux de respiration, de relâchement musculaire et de visualisation, la sophrologie permet d'observer, de reconnaître ses sensations physiques, mentales et émotionnelles. Par la pratique et la répétition des exercices, la sophrologie conduit à (re)trouver un équilibre entre le corps et l'esprit.

REPERES HISTORIQUES

1959 : Alfonso CAYCEDO, médecin neuropsychiatre profondément humaniste, utilise l'hypnose en complément de sa spécialité dans les soins proposés à ses patients. En effet, il renonce aux pratiques de son époque qu'il assimile à de la "torture".

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1960  : Alfonso CAYCEDO pense avoir atteint les limites de ce qu'il peut proposer à ses patients avec l'hypnose. Il crée la sophrologie. Il développe au cours des 10 années qui suivent ce que l'on appelle les 3 premiers degrés de la sophrologie. Cette méthode originelle est baignée d'influences thérapeutiques multiples : hypnose, neurologie, psychanalyse, méthodes Vittoz et Coué, relaxation progressive de Jacobson, training autogène de Schultz, principe de thérapie brève d'Erickson. Il intègre également l'approche phénoménologique de la philosophie en plaçant l'expérience vécue sans jugement ni analyse au cœur de la méthode sophrologique. Pour une méthode encore plus complète, il intègre des pratiques empruntées au Yoga Indien, au Bouddhisme Tibétain et au Zen Japonais lors de ses nombreux voyage en Orient.

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1970 : Alfonso CAYCEDO présente officiellement sa méthode lors d'un congrès International à Barcelone devant un parterre de professionnels de santé. La sophrologie connaît un vrai engouement mondial dans le monde de la médecine qui la reconnaît comme méthode thérapeutique complémentaire à la médecine traditionnelle.

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1974 - 1989 : Alfonso CAYCEDO sort la sophrologie du champ thérapeutique et la propose dans le champ du développement personnel. Il souhaite faire évoluer la méthode en ajoutant des degrés supplémentaires et notamment intégrer ce qu'il appelle "valeurs existentielles et universelles" de l'être humain. L'universalité des valeurs est au cœur des débats. Dès lors, des divergences d'opinion sur les fonctions et les champs d'interventions de la sophrologie vont conduire lentement à une rupture entre les praticiens de la méthode originelle et les praticiens voulant suivre la méthode dans son évolution complète.

 

1989 : Alfonso CAYCEDO développe 8 degrés supplémentaires qu'il ajoute à la méthode originelle. L'année 1989 acte la rupture entre les deux courants : le courant caycédien et le courant non caycédien. Les sophrologues non caycédiens reconnaissent les 3 premiers degrés d'origine de la méthode et un 4e degré totalisant les 3 précédents permettant de laisser émerger les valeurs personnelles de l'individu sans lui en suggérer. Les sophrologues caycédiens choisissent de pratiquer la sophrologie sur l'ensemble des 12 degrés développés par Caycédo.

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1989 à nos jours : Les deux courants, caycédien et non caycédien, coexistent et se complètent. Si la profession tend à se structurer, elle n'est pas encore réglementée. Il y a donc des divergences dans la pratique du métier. Un titre de Sophrologue inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelle (RNCP) permet d'identifier que le praticien a suivi une formation sur la base d'un référentiel de compétences techniques et professionnelles validé par France Compétences, instance publique de gouvernance nationale de la formation professionnelle et de l’apprentissage. La certification RNCP ne peut être délivrée que sur les 4 premiers degrés originels de la pratique. 

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